indieDM a écrit:Peut être qu'une définition d'un grand titre , c'est la qualité a pouvoir en faire des reprises à toutes les sauces , dans tous les styles musicaux et le squelette de chanson est tellement bon que le résultat ne peut pas être mauvais .
Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Et qu'est-ce qu'"un grand titre", un truc super "catchy" qui passe comme du beurre à la radio, sur toutes les télés, un titre qui envahit notre imaginaire à tel point que l'on n'a plus de distance avec lui?
Peut-on considérer "Someone like you" d'Adèle comme un grand titre parce qu'il est passé absolument partout, même les morts n'ont pu l'ignorer; a été repris de toutes les manières possibles.
C'est, je pense confondre avec le terme "catchy" qui fait que tel titre a ce petit truc qui lui donnera une certaine longévité qui fait que certains s'en empareront sans scrupules.
Perso, je considère par exemple, que "Complication" de The Monks est un grand titre et qu'il ne peut pas justement être repris à toutes les sauces.
Mais sur Delta , des reprises pourraient être ridicules si on enlève l'écrin de la production originel .
Est-ce que Delta prendrait une certaine valeur simplement parce que ses titres seraient "coverables", excuse my french. Je ne le pense pas non.
Le cover est un genre surestimé qui a pris un peu trop de place ces dernières années, notamment grâce à myspace et à Youtube, qui donnerait une crédibilité d'"artistes" à une majorité de reprises extrêmement discutables à base de yukulélé et d"un jeu de guitare imparfait. Un gloubi-boulga que l'on nous force à ingurgiter.
Perso, je ne suis pas spécialement fan des covers de DM à l'exception de quelques uns.
Always ,Alone ou Goodbye n'ont pas ( pour moi ) la qualité de composition suffisante pour passer aisément l'épreuve d'un beau cover.( surtout avec des arrangements non electo comme en acoustique piano ou guitare par exemple) . en d'autres termes , je ne vois pas Martin reprendre ses chansons en solo en concert par exemple.
Il faut considérer le fait qu'il reprenne les titres chantés par Dave, comme un challenge, une nécessité de les détourner. C'est une certaine réappropriation, une certaine couleur, un frisson de les vider de leur substance originelle.