Host a écrit:1984 Some Great Reward,
ma première fois
merci Host pour cette confidence...c'est touchant... (si je puis dire
)
pas tout à fait la première fois pour moi avec Some Great Rewards...mais pas loin...
La photo de pochette de cet album, sublime à mon goût, invite à considérer ses préocupations amoureuses, dans un environnement industriel.
Le déclic pour moi ce fut Love In Itself avec une sonorité d'intro audacieuse, entendue nulle part ailleurs et qui tapait dans le mille immédiatement face à d'autres classique tels beatles (get back, strawberry field), doors (waiting for the sun, riders on the storm) ou encore pink floyd (the wall) que j'aimais bien mais c'était pas encore ça...je cherchais une sonorité capable d'exprimer mes propres attermoiement spirituels ou émotionnels,..et la recherche sonore de Depeche Mode m'a offert ce qu'aucun autre groupe m'a offert en terme de composition, sonorité, émotion vocale...une identité sonore à ma différence.
Aucun autre groupe ne m'a offert cela, si ce n'est peut être 3 ou 4 autres artistes (bowie, murat, christophe, tender). Et j'assume clairement quand on me demande 'quel est mon groupe préféré', je réponds invariablement : Depeche Mode! le groupe qui devient meilleur à chaque album.
C'est le groupe avec lequel chaque étape de ma vie corresponds un album.
Et chaque nouvel album je suis sur le cul de voir la proposition artistique de DM, je me dit alors.."mais quels putains d'artistes géniaux ils sont!!" (même s'il y a qqes déceptions, sur une vue globale ils tiennent vachement la route sur 40ans).
Quand à mon album préféré, je vais essayer de choisir. Pas facile..
Il y en a que j'écoute plus que d'autre.
Jamais Speak and Spell parce que bof bof le coté synthpop minimal, même si c'est très bien fait dans le style.
Souvent 101, Violator, Sofad, Ultra, parce que c'est pour moi là où DM brille d'une lumière qui éclabousse les autres, et également parce que j'étais à l'age de l'adolescence 10-18ans quand ils sont sortis, donc j'ai vécu ces sorties en réel et il est très probable que cela compte.
(pareil pour U2 achtung baby, The Cure Mixed Up ou encore Nevermind de Nirvana).
Il ya cependant deux albums que j'avais moyennement apprécié lors de leurs sortie : SOFAD et Exciter.
Quand à savoir pourquoi, difficile à dire...moins évidents à l'époque peut être, mais j'ai écouté leurs versions instrumentales et il se trouve que pour moi, cela passe mieux.
Etonnant, je ne me l'explique pas. Question de voix de Dave Gahan ? pas sûr....
SOFAD en instrumental c'est une vraie redécouverte ("Judas" magnifique en instrumental), c'est comme si j'étais passé à côté de cet album et Exciter (très très cool en instrumental) est en train de prendre le même chemin.
Il y a pour mon écoute d'excellente chansons chansons sur PTA, SOTU, ... et Spirit aussi. (Nothing Impossible, Newborn, Wrong, peace, come back, it Happens All the time, alone, always,..). Mais les albums manquent d'homogeneité.
Delta Machine passe mieux lorsque j'écoute les démos...
Je ne suis pas très ok avec la tonalité rock qu'à donné Ben Hillier en production (un accident industriel ce type, pour dM), et surtout la compression finale de PTA (voilà un album qui mériterait un remaster).
Mais je n'écoute pas ces albums tant que cela.
J'ai toujours un truc évident pour Violator et les vidéos Strange Too...C'est tellement tout DM en haut de la montagne!
Néanmoins, je crois que
Ultra est l'album qui pour moi représente le plus Depeche Mode, mais dans l'ombre de la vallée cette fois.
Donc qui ils sont dans le défaut de leurs personnalité, leurs art, leurs combativité, leurs mystique.
Cette réalisation transpire l'amour de Tim Simenon pour DM, et j'aime bcp la tonalité Jazz qu'il lui a donné, suivant par là le titre Death's Door qui était le dernier titre de la session SOFAD.
La vulnérabilité vocale de Dave Gahan, insufle paradoxalement une force aux compositions d'un Martin Gore, auteur de génie qui trouve dans ses textes une façon d'exprimer son anxiété probablement plus forte que jamais (est ce la fin du groupe après le départ de Wilder?).
C'est l'album d'un groupe violement claqué au sol, qui se relève péniblement, dans une dynamique de reconstruction.
Et je trouve ça plus beau encore, l'endroit même où se révèlent les 'vrais'