sharcky a écrit:jibee a écrit:C'est dommage tu viens de taper sur un allié
Oui, pas compris
Ha oui, j'ai cru que tu t'adresser à moi...du coup ça change tout le sens forcément, désolé
sharcky a écrit:jibee a écrit:C'est dommage tu viens de taper sur un allié
Oui, pas compris
Nothing to do ? a écrit:Je ne donnerai pas mon sentiment sur cet article autrement que de dire qu'il est super bien rédigé avec ce mélange d'ironie, désarroi et humour décalé. Par exemple cette phrase qui m'a bien fait rire tant le trait est si "abusément" grossit en se vautrant à la limite du sexisme, je cite : "leurs concerts sont depuis longtemps devenus de vrais karaokés géants avec des gonzesses qui beuglent à s'en décrocher le stérilet". Ca m'a mis au sol
Noting to do ? "Et des keums à s'en péter les vasectomies "
Love in Itself a écrit:il ne le fait pas en live sur le même titre et puis sur des passages "no senseless deaths" or "thoughtless thoughts" de MCIM ou GA, si ca avait été le cas, on aurait pris cher
en revanche d'accord avec toi que sur Delta Machine et Spirit c'était très présent, sûrement pour faire +blues/rock'n roll
menerlache a écrit:La critique est constructive et si tu répond, c'est que tu t'est certainement senti visé, sinon tu ne remettrais pas encore une couche !
sharcky a écrit:Attaquer la forme pour ne pas parler du fond,... blabla attaque personnelle
menerlache a écrit:Ha oui, j'ai cru que tu t'adresser à moi...du coup ça change tout le sens forcément, désolésharcky a écrit:Oui, pas comprisjibee a écrit:C'est dommage tu viens de taper sur un allié
Keyser a écrit:Rien que cette phrase n'a tellement aucun sens...
Keyser a écrit:Oui, je parlais donc bien de la manière, et le ton de l'article...
J'ai vu que le débat sur l'article a déjà eu lieu sur le topic des magazines de presse, et par bien mieux que moi, d'ailleurs. Donc je stoppe ici.
Ghadzoeux a écrit:**Préambule** : Je suis de ceux qui trouvent que le Depeche Mode post 2000 a vraiment perdu de sa superbe. Ils ont été capables de m’accrocher avec Playing The Angel, m’ont perdu avec Delta Machine et Sounds Of The Universe que j’ai trouvé tous les deux trop longs, trop pauvres en chansons de qualité (heureusement quelques-unes surnagent). Oui, je regrette le départ de Wilder, je suis un nostalgique de la période 83-94 (je redécouvre les arrangements live du Devotional Tour et il faut être sourd et un brin de mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’ils n’ont jamais su égaler la qualité des morceaux présentés en live depuis - oui, je suis péremptoire), je trouve que, Ultra, PTA et Exciter à part (pour des raisons très différentes chacun), les albums se suivent et s’oublient la faute à une production et des choix pas toujours pertinents à mon sens. Pour autant, je n’ai pas fait le deuil du groupe, ils ont le mérite de proposer des nouveaux morceaux régulièrement, je me réserve donc le droit de les écouter, de les juger, en bien, en mal, en accord avec ma sensibilité, mes goûts et mon humeur. En clair, l’avis qui suit est hautement subjectif et ne vise à blesser personne, chacun est libre d’y souscrire ou de me traiter d’hérétique (dans la mesure de la politesse et d’un minimum de bonne foi)
1- **My Cosmos Is Mine** : Intro assez inattendue pour un album de Depeche Mode qui nous a plutôt habitué à des morceaux pêchus pour démarrer. L’ambiance est pesante à souhait, sombre et lugubre, le pont tout en dissonance finit de poser cette atmosphère étrange. Une véritable réussite pour moi.
2- **Wagging Tongue** : L’arpège plutôt convenu annonce un morceau plutôt sans surprise et d’un certain classicisme. Il déroule son texte et sa mélodie sans grande surprise et sans aucun effet sur moi. Pas nul, pas révolutionnaire, bateau et dispensable.
3- **Ghosts Again** : Les morceaux en gamme majeure sont assez rares dans la discographie de Depeche Mode, Martin et ses “Gorismes” (la fameuse suite de deux accords mineurs espacés d’une tierce majeure) nous ont habitué l’oreille à des choses plus subtiles. Sans être désagréable, elle n’a pas le panache de But Not Tonight, Sometimes, Condemnation ou Death’s Door (parmi les rares chansons en gamme majeure qui me viennent à l’esprit). Si ce n’était le sous-textelié au décès de Fletch, on n’y aurait probablement pas accordé le même intérêt.
4- **Don’t Say You Love Me** : Revoilà Martin et ses accords plaqués à la guitare en début de mesure, on a rarement vu aussi fainéant. Pourtant l’ambiance est à nouveau lourde et pesante, la production fonctionne plutôt bien, la voix de Gahan est tout en puissance retenue, ils sont encore capables de me procurer de bonnes sensations. Arrive enfin une sorte de refrain avec un gimmick joué à la guitare qui, mêlé aux cordes, crée une tension qu’on aurait aimé voir exploser dans un final musical.
5- **My Favorite Stranger** : Basse saccadée doublée à la guitare, on invoque les années 80 post-punk à la Joy Division, un son sale vient jouer une pseudo-mélodie. À nouveau, la production fonctionne plutôt pas mal dans sa capacité à créer une ambiance lourde
6- **Soul With Me** : Le seul morceau chanté par Martin de tout l’album, moi qui ai adoré ses ballades pendant des années, j’attends toujours celles-ci avec beaucoup d’espoir. Si j’ai été plutôt désarçonné à la première écoute, les couplets n’étant pas sans me faire penser à Tears For Fears dans leur progression harmonique, c’est une chanson qui petit à petit se fraie un chemin dans la forêt des trucs dispensables des vingt dernières années. Il y a un je ne sais quoi qui fonctionne, la voix de Martin est claire, sans excès de vibrato, une certaine émotion. Musicalement, c'est à nouveau assez pauvre malgré tout.
7- **Caroline’s Monkey** : J’en ai lu beaucoup de bien, mais celle-ci, elle finira par être zappée régulièrement, je pense. Il ne se passe pas grand-chose, c’est bien chanté, assez rythmé, mais niveau production et composition, ça déroule la basse avec tous ces petits gimmicks tout droit sortis de SotU et Delta Machine, sans aucune âme ou originalité, un refrain en roue libre et le clin d’œil à côté duquel je passe complètement (”Sometimes”, à la rigueur, je cours vite réécouter Clean).
8- **Before We Drown** : Une autre bonne surprise de l’album. D’entrée, il y a une bonne basse qui ne semble pas tout droit sortie d’un preset de synthé analogique. Le petit effet vocal qui pose une ambiance lancinante, un court pont qui relance sur le “We drooooown”, véritable point d’accroche de la chanson et qui permet un final comme je les aime, pas ce côté abrupt qu’on trouve trop souvent sur cet album.
9- **People Are Good** : Le gimmick mélodique qu’on va entendre tout du long pose un groove assez sympa, mais le son fait déjà entendu mille fois. À nouveau, on croit partir sur un morceau qui n’aura pas vraiment de refrain, mais “Heaven help me/us” arrive et puis plus rien, ça peine à décoller. On repart sur la boucle de départ ad nauseam. On aura une espèce de pont sans rythme qui n’apporte rien de très intéressant à la chanson. Je sais déjà qu’elle fera partie de celles que je zapperai d'ici à quelques semaines.
10- **Always You** : Le démarrage de la chanson ne m’inspirait pas réellement, un peu cheesy et prévisible. Et puis le refrain arrive et là, je suis conquis. La montée harmonique, la répétition des paroles, les chœurs de Martin, je suis vraiment accroché. La production est à nouveau pas au taquet de ce qu’on pourrait attendre d’un groupe de la trempe de Depeche Mode, mais il y a ce petit quelque chose qui fonctionne sur moi. Dommage qu’à nouveau, on soit sur un final abrupt, ça sera la marque de fabrique de l’album, je crois.
11- **Never Let Me Go** : À nouveau cette basse post-punk, accompagné d’un son crade pour bien signifier les hommages qu’on souhaite rendre. À nouveau, pourquoi pas, la musique est un héritage et un hommage permanent. La chanson produit malgré tout son petit effet, fin abrupte again par contre :/
12- **Speak To Me** : Un morceau final, c’est toujours délicat, c’est aussi important qu’un morceau d’ouverture, c’est là-dessus qu’on va laisser s’installer une impression globale qui marquera inconsciemment la perception de l’album entier. On est là face à un slow tempo, sans rythme, des nappes vaguement cadencées par une basse discrète, mais une performance vocale de Gahan tout en douceur et en puissance retenue. On est pour moi sur un autre grand morceau de l’album, cette noirceur, cette lourdeur, nous suivra tout du long jusqu’à la montée finale (pas de fin trop abrupte même si j’aurais aimé que ça dure un peu plus longtemps).
**Bilan** : Après un Spirit que j’avais aimé, mais qui m’avait lassé très vite, Memento Mori m’amène à plusieurs réflexions : La première, c'est que c’est un album pour la première fois depuis longtemps, cohérent et qui reste agréable à écouter d’une traite (je n’avais pas ressenti ça depuis PTA). La deuxième, c'est qu’on a à la fois une production globalement meilleure que Spirit (je pense qu’on peut dire merci à Mme Salogni) et des compositions plus inspirées (pour des chansons post 2000). La troisième, c'est qu’il m’a permis de réaliser à quel point Playing The Angel et Exciter constituaient finalement des albums bien plus valables que le souvenir que j’en avais (par contre désolé SotU et Delta Machine, la comparaison ne vous met pas en valeur). La quatrième et dernière réflexion (ou tentative de projection) c’est que cet album restera sûrement plus longtemps sur ma platine que les derniers opus et que ce n'est déjà pas si mal.
Hubert2 a écrit:Love in Itself a écrit:il ne le fait pas en live sur le même titre et puis sur des passages "no senseless deaths" or "thoughtless thoughts" de MCIM ou GA, si ca avait été le cas, on aurait pris cher
en revanche d'accord avec toi que sur Delta Machine et Spirit c'était très présent, sûrement pour faire +blues/rock'n roll
Oui, c'est un peu bizarre ces prononciations qu'il a développées. Parfois c'est flagrant, et parfois ça n'est pas la.
Pour Wagging Tongue peut-être qu'on parle d'autre chose. C'est sur quelles paroles que vous entendez le de-esser? Genre "your song yet to be sung" au début ?
Il n'est pas facile à mixer, Dave, depuis quelques années, je pense. Rien qu'au début de ce morceau, par exemple, la ligne "You won't do well to silence me" n'est pas prononcée tres nettement (sur "to silence me").
Je ne sais pas trop d'ou ca vient, puisqu'en live effectivement on l'entend moins (et quand il parle cela n'est pas le cas non plus). Mais c'est une prononciation qu'on entend sur tous les albums depuis un moment - et qui n'était pas là du tout jusqu'à au moins Exciter.
exJCiter a écrit:Le mieux est au contraire de ne pas y prêter trop d'attention car après tu n'entendras plus que ça
yann a écrit:oui, comme le "joue du biniou"...lol
jibee a écrit:Je ne crois pas du tout à la thèse de la prononciation de Gahan.
jibee a écrit:Dès le début: ("to silent me", long tall tales to sorrow", "your song and to be sung" (cette dernière étant bien chargée en "ss"), ne serait-ce que le "to", c'est trop flagrant !
jibee a écrit:Moi j'ai bien une théorie, là-dessus. La qualité des mixages s'est dégradée en général en une vingtaine d'année... La faute à la "loudness war" en partie (même si on essaie d'en sortir).
Un album comme "Black celebration" est pour moi un modèle de mixage. Ecouté au casque, tous les petits détails (prenez "Stripped") sont mis en grande valeur ainsi que la stéréophonie.
jibee a écrit:En tout cas quelqu'un qui connait un peu le mixage dira comme moi je pense. Déesseur mal maitrisé sur ce titre.
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