DF70 : Martin a donné récemment une interview par téléphone pour un média d'information tchèque, et aussi pour les fans :
https://www.novinky.cz/kultura/clanek/m ... l-40346540Je me suis servi d'un traducteur en ligne, car moi et le tchèque ça fait deux, donc peut être quelques erreurs de traduction par-ci par-là.
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Martin Gore : 'Je ne sais pas ce que je ferais de ma vie sans la musique'.
Depeche Mode est entré au 'Rock and Roll Hall of Fame' l'année dernière.
Cependant, ils n'ont pu assisté à la cérémonie que virtuellement.
Ils ont également célébré leur 40e anniversaire, mais les circonstances ne leur ont pas permis de donner des concerts.
Martin Gore, qui est le compositeur principal, a néanmoins poursuivi son travaille dans son studio tous les jours.
Il dit que cela l'a aidé à rester sain d'esprit pendant la pandémie.
En janvier, les fans pourront écouté L'EP solo 'The Third Chimpanzee', sur lequel il a travaillé, entre autres l'année dernière.
Dans une interview qu'il a donnée à Práva, il parle par exemple, de la façon dont les singes sont impliqués dans son travail actuel,
et pourquoi les morceaux portent le nom de primates.
Šárka Hellerová : La pochette de votre nouvel EP 'The Third Chimpanzee' a été peinte par un singe.
Comment avez-vous trouvé ce petit artiste singe ?
MG : J'ai eu l'idée un soir alors que j'étais allongé dans mon lit.
J'ai longtemps réfléchi à ce à quoi devrait ressembler la pochette de l'album.
Ensuite, je me suis souvenu des articles sur les singes qui pouvaient peindre et j'ai commencé à cherché sur google.
J'ai finalement trouvé un singe nommé 'Pockets Warhol', et j'ai ensuite trouvé l'endroit où il vivait.
j'ai écrit un e-mail au propriétaire, expliquant qui j'étais et ce que je faisais,
je leur ai demandé s'ils seraient intéressés à demander à Pockets de peindre quelque chose pour moi.
Cela les a intéressé, et j'en étais très content.
Šárka Hellerová : Vous aviez le choix ? Ou est-ce que 'Pockets Warhol' a peint une image pour vous et c'est tout ?
MG : Ils l'ont laissé créer cinq variantes différentes pour moi.
La femme qui l'aide à peindre m'a demandé quelles couleurs j'aimerais utiliser et les a préparées pour sa palette.
Il a peint sur des toiles blanches et noires, à la fin j'ai choisi une image sur fond noir pour l'album.
Le résultat est superbe.
Šárka Hellerová : Tout le thème du singe qui accompagne l'album vient de la façon dont vous avez ajusté votre voix dessus.
Pouvez-vous dire comment ils sonnaient au début ?
MG : Le premier morceau enregistrer était 'Howler' et les voix enregistré sonnaient un peu comme un cri de blues au début.
Quand je l'écoutait avec le son synthétique, j'ai eu l'impression que cela ne sonnait plus comme un humain.
Cela ressemblait plus à un primate.
C'est pourquoi j'ai pensé que j'appellerais la chanson 'Howler'.
Quand j'ai travaillé sur le morceau suivant, j'ai pensé que ce serait bien de garder le concept tout au long de l'EP et de le re-synthétiser avec toutes les voix.
Cela m'a donné l'idée de nommer chaque chanson d'après un singe.
Šárka Hellerová : Ou avez vous trouvé le noms de toutes ces espèces ?
MG : Parfois je vais au Costa Rica, et on entend pleins de cris de singes partout.
C'est pourquoi 'Howler' m'est venu à l'esprit en premier.
Pockets Warhol, l'artiste singe, est un singe capucin.
C'était pareil avec les autres, cela me rappelait quelque chose.
Šárka Hellerová : L'année dernière, vous avez dit que vous ne vous attendiez pas à enregistrer un nouvel album solo parce que vous vouliez prendre soin de vos enfants.
vous avez aussi répété que passer toute l'année presque exclusivement à la maison n'était pas très inspirant.
Qu'est-ce qui a déclenché l'étincelle qui a donné naissance a ce nouvel EP ?
MG : J'étais dans mon studio tous les jours, ce qui m'a beaucoup aidé à rester sain d'esprit pendant la pandémie de cette année.
Et lorsque vous vous mettez au travail tous les jours, vous trouver votre inspiration.
Elle attend quelque part à l'intérieur, et quand vous cherchez assez longtemps, elle remonte à la surface à un moment donné.
Šárka Hellerová : Il y a cinq ans, après la sortie de MG, vous aviez dit que vous aviez tellement aimer travailler dessus que vous auriez pu composer indéfiniment.
Avez-vous ressenti la même chose cette fois ?
MG : J'aime être en studio tous les jours.
En plus de mes affaires, je travaille sur d'autres projets, parce que j'aime ça.
Comme je le dis toujours, si je n'avais pas la musique, je ne sais pas ce que je ferais de ma vie.
Il n'y a pas beaucoup d'autres choses qui me procurent un plaisir similaire.
Cela a toujours été ma passion.
Šárka Hellerová : Vous semblez également être un lecteur assidu.
Ce mini-album porte le nom d'un livre, et ce n'est pas la première fois que vous mentionnez que vous avez été inspiré par la littérature.
Avez-vous lu quelque chose qui vous a intrigué ces derniers temps ?
MG : Je lis un livre en ce moment, appelé 'Breasts and Eggs', je ne me souvient plus du nom de son auteur japonais (Mieko Kawakami, ndlr).
Je vous le recommande, j'adore quand un livre me captive, ce qu'il réussit à faire.
Šárka Hellerová : Vous parlez de la composition comme une activité très privée.
Comment percevez-vous la tendance actuelle de la co-écriture, où plus de deux ou trois auteurs participent souvent à une chanson ?
MG : C'est juste une manière différente de travailler.
J'ai toujours pensé que je n'aimerais pas travailler avec d'autres personnes, mais pour être honnête,
j'ai récemment commencé à travailler avec un de mes amis et j'apprécie beaucoup.
Mais nous ne sommes que deux et nous ne travaillons même pas ensemble dans une même pièce.
Nous nous envoyons des idées.
Šárka Hellerová : Pouvez-vous en dire plus sur cette collaboration ?
MG : C'est quelque chose sur lequel nous avons commencé à travailler au début de la pandémie.
Nous avons juste pensé que nous allions essayer d'écrire des chansons ensemble.
Jusqu'à présent, nous ne savons pas comment ni quand nous aimerions les publier.
C'est juste un petit projet amusant.
Šárka Hellerová : L'année dernière, vous et Depeche Mode avez été intronisés au 'Rock and Roll Hall of Fame'.
Dans son discours, Charlize Theron a déclaré que votre musique était la bande originale de sa vie et quel l'accompagne dans tous les moments importants.
Pour des millions de fans c'est également la même chose.
Etes-vous conscient de ce cela ?
MG : Cela me frappe toujours, de plus quand j'entends quelqu'un le dire, comme Charlize.
De nombreux fans que je rencontre dans la rue me disent la même chose, je l'entend tout le temps.
Beaucoup de gens viennent me voir et me disent que je leur ai même sauvé la vie, c'est toujours très fort pour moi.
Et cela n'arrive pas seulement occasionnellement, mais très souvent.
Chaque fois que j'entends de telles choses, je ressens tous cela fortement.
Šárka Hellerová : L'intronisation au Rock and Roll Hall of Fame a eu lieu en ligne.
Comment l'avez-vous vécu ?
MG : Nous avons apprécié le moment autant que la conférence a pu être appréciée.
Nous ne l'avons pas pris au sérieux, nous avons été satisfaits du prix, cela signifie beaucoup au Etats Unis.
Nous avons grandi en Angleterre, où ce n'est peut-être pas un but, mais j'ai grandi avec le rock and roll.
J'ai écouté des disques qui appartenaient à ma mère, et maintenant j'appartiens au même club que certains de ces musiciens que j'écoute depuis l'enfance.
Je suis honoré.
Šárka Hellerová : Êtes-vous frustré que la pandémie a paralysé le monde à l'occasion du quarantième anniversaire de Depeche Mode ?
MG : Surtout, je trouve dommage que cela se soit produit.
Cela a été une expérience terrible pour le monde entier et j'espère que nous en sortirons dès que possible.
Peut-être que le vaccin fonctionnera, et que cela va se terminé.
Cela semble prometteur, alors j'espère qu'il sera possible de planifier quelque chose bientôt, car c'était impossible cette année.