par liam.. » 25 Sep 2005, 04:19
bon, je viens de lire l'article dans rolling stone...
compte rendu:
en couv' " les éternels conflits de depeche mode" (et ben ça commence bien..)
grosso modo, les depeches modes ne se parlent que par manager interposé ou presque, et alors qu'on les pensait mort en tant que groupe depuis longtemps, ils arrivent pourtant à nous surprendre..
" après plus de 20 ans de carrière, dont 10 passés à s'engeuler, depeche mode atteint, sur paying the angel, des sommets qu'il n'avait pas fréquenté depuis la fin des années 80."
titre de l'article: "ménage à froid"
le compte rendu date de la "garden party" au mois de juillet, et les commentaires parlent du côté très "marketing" (vip, petits fours et cie..) mis en place à cette occasion, ce qui ne surprendra pas un certain nombre d'entre nous... .
on nous fait bien comprendre qu'ils ne sont plus les mêmes, qu'ils n'ont plus du tout les mêmes centres d'intérêt,qu'ils se tiennent à distance (martin et dave, jamais tout à fait à côté),etc... .
bref, le début de l'article, c'est genre " on se demande ce qu'on fout là, et ce qu'ils peuvent encore apporter, puisque à priori ils ne se parlent même pas!!".
sauf que (après évocation du passé, et notemment de " l'indispensable" violator), on nous livre quand même des commentaires sur l'album.
" Ahurissant lorsqu'on découvre qu'un groupe que l'on s'imaginait prêt à rendre les armes, gangrené jusqu'à l'os par d'insolubles conflits d'ego, est sur le point de publier l'un de ses albums les plus réussi après 25 ans de carrière.
Un disque racé et autoritaire, auquel on pourra toujours reprocher d'être moins aventureux que son prédecesseur, le splendide exciter, mais qui illustre l'étonnante vitalité créative de Depeche mode, capable de se réapproprier les idiomes d'un genre dont il a déjà réformé la grammaire tout en s'inscrivant ostensiblement dans un présent qui, de remixes poussifs (linkin park) en reprises fainéantes (marylin manson) ne cesse de lui chercher des poux dans la tête.
Bref, capable de faire du Depeche mode sans donner l'impression de refaire du Depeche mode.
Comme si, avant de basculer dans les douves de l'histoire, le groupe avait une dernière fois décidé de faire - et de garder la - face."
je vous passe ensuite moults commentaires déjà lus ici ou là, a propos de la réalisation de l'album, des revendications de dave en tant que compositeurs,etc..
à noter , martin "la seule bonne raison d'enregistrer un autre disque, c'était de le faire en tant que groupe , comme autrefois"
(hé oui, rappelez vous les amis de ces troubadours qu'on nommait jadis depeche mode..).
on ré-apprend qu'ils ont été beaucoup plus prolifiques que d'habitude, et que dave s'amuse de la "compétition" qui s'est instaurée entre lui et martin.
il dit aussi " Martin n'a jamais été le genre de type à distribuer des compliments.Pendant des années, je l'ai pris personnellement.Mais le problème, c'était moi."
il dit (à nouveau) qu'il n'a jamais été aussi bien dans DM depuis 15 ans,et l'article de conclure comme ceci:
"Depuis l'immense violator, disque avec lequel Depeche mode avait réussi à prouver qu'il n'était pas qu'une simple machine à remplir les stades, et auquel ce Playing The Angel vient de donner un petit frère.
le bébé est d'ailleurs toujours aussi noir, se porte plutôt bien, ressemble énormément à ses parents, et pour une fois, sourit."
ensuite, parmi les critiques d'album, on nous ressort un peu les mêmes trucs.
on nous dit qu'ils réussissent encore à étonner alors qu'il n'était plus censé que contenter.
critique du tavail de production de ben hillier que le journaliste qualifie "d'embaumeur " (toujours sympa).
on nous dit ensuite que l'album contient quelques chansons en trop, mais peu, et que donc c'est un album ou l'on ne s'ennuie pas.
les chansons en trop, selon eux, sont:
damaged people " maquillée comme une vieille pute unijambiste"
i want it all "ballade qui ne mène nulle part"
ensuite ils disent que precious est " confortable.. aussi fantaisiste qu'une plaquette d'entreprise"
et lillian "très rétro...petit fils consanguin de l'increvable "people are people".
voilà, terminé les amis, j'vais me piauter tiens!
après une petite écoute de APTIT quand même... :rock:
now let your mind do the walking...