Vos Concerts - Reviews et commentaires

Parce qu'il n'y pas que DM dans la vie : le punk, le post punk, les années 80 l'électro, le rock, la pop, Joy Division, Ian Curtis, David Bowie et tant d'autres...

Messagepar Fanatic Of Depeche Mode » 02 Mar 2008, 18:16

Merci pour ce joli résumé, isaleelee! :respect:

J' ai ajouté un lien "Queens Of The Stone Age" au Catalogue MYSPACE MUSIC.


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Messagepar dave1er » 02 Mar 2008, 21:42

isaleelee a écrit:Et question : pourquoi les gens arborant fièrement leur petit bracelet "guest" sont toujours ceux donnant l'impression de s'enquiquiner tout au long des concerts ?

Si le concert a été noté 10/10, ton compte-rendu mérite aussi cette note (avec félicitations).

Pour ce qui est de ton interrogation concernant les « guest », je ne me fais plus ce genre de remarque, car j’ai la réponse. Quand j’ai vu Radiohead au Grand Rex, salle minuscule comparée à la popularité du groupe, j’ai carrément posé la question au grand type à moustache avachi dans son siège à côté de moi, et qui faisait un jeu sur son portable alors que le groupe venait de rentrer sur scène et que la salle pêtait collectivement les plombs : « Heu, vous n’aimez pas Radiohead ?».

Oui, je sais, c’est un peu con de poser cette question a un mec qui assiste à un concert du groupe, mais il avait tellement l’air d’être là par hasard ….

Je vous livre sa réponse : « boarf, je bosse chez EMI, j’ai eut une place gratos alors je suis venu pour voir ce que ça donne, mais on peut vraiment pas dire que je suis fan … »

Je pense que si je l’avais étranglé, j’aurais été non seulement gracié par les milliers de fans qui n’avaient pas pu dégoter de tickets, mais j’aurais peut-être même eut droit à ma statue sur le boulevard Poissonnière.
"Le rock français, c'est comme le vin anglais." (John Lennon)
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Messagepar isaleelee » 02 Mar 2008, 22:25

dave1er a écrit:Si le concert a été noté 10/10, ton compte-rendu mérite aussi cette note (avec félicitations).

J'ai tenté de faire honneur à la review précédente...

dave1er a écrit:Oui, je sais, c’est un peu con de poser cette question a un mec qui assiste à un concert du groupe, mais il avait tellement l’air d’être là par hasard ….

Non, ce n'est pas con, j'aimerais oser.
Pour le moustachu, tu as la réponse. Mais les "guests" d'hier étaient des petites bimbo à la poitrine opulente. Groupies, peut-être, mais les groupies ne sont pas fans de la musique, avant d'essayer de se faire le gars (excusez le terme) ?




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Messagepar Vierplay » 02 Mar 2008, 22:36

Voici mon compte-rendu du concert de De/Vision, quand j'ai été les voir à Barcelone le 19 janvier.


19:30: J'arrive à la Sala Bikini (le nom de la salle) en voiture, de par des amis à ma famille en Espagne.

Je cherche la salle, et je m'aperçois qu'elle est dans un auditorium.
Je vois un clone de Steve Naghavi de And One au niveau des cheveux, je me dis donc que le concert c'est ici :bigggrin:
Je demande si c'est bien ici, on me répond oui.
Plus de gens arrivent. Pas beaucoup de jeunes de mon âge, surtout des gars de 30 ans et plus, ainsi que des femmes, quelques jeunes de 25 ans quand même, quelques uns un peu plus jeunes, mais surtout des trentenaires voire plus.
Je mange mon sandwich au chorizo et bois mon coca, puis à 20:30 les portes s'ouvrent, je paye ma place, j'arrive dans la salle (qui peut contenir max 660 personnes).
La scène est déjà quasi prête pour Ultraviolet.

Une personne dans le public me pose des questions sur Ultraviolet et me demande si je connais. Il me dit ne pas vraiment connaitre et je lui réponds donc que beaucoup considèrent ce groupe comme le De/Vision espagnol (en moins dark quand même (et encore, je trouve que DV sont pas trop dark). Je lui dis que je viens de France, que je connais un peu Javier d'Ultraviolet que j'ai déjà interviewé et avec qui j'ai déjà bien conversé lorsqu'il était venu à Paris en juin dernier à l'espace B. Je lui dis aussi que d'habitude on a très peu de concerts synthpop en France (je lui dis que ça fait depuis 1999 que DV n'est pas venu en France), mais que 2007 a été une exception de par le festival animé par ZeN le 2 juin ainsi le D.Omen III où Mesh, Apoptygma Berzerk et And One étaient venus.On continue à parler, entre autres de DM, (il me dit qu'il a gardé de supers souvenirs de la dernière tournée... je lui dis que j'ai beaucoup aimé Paris Bercy 2006, que concernant les groupes synthpop, je préfère DM lorsqu'il est question de la discographie globale, en particulier B.Celebration et Violator, mais que lorsqu'il est question de productions actuelles, je préfère And One, DV et Mesh. Pareil pour lui)

Le rideau tombe vers 20:50, puis se relève avec les membres d'Ultraviolet entrant en scène. beaucoup de titres du troisième album "The thin line between love and addiction" (qui sort en Mars 2008) ont été joués ce soir-là. Et le groupe a aussi évolué au niveau scénique et musical: des projections vidéos derrière mais j'ai surtout fait attention à la musique.
Le clavier Sadness, le batteur Mr.H, le chanteur Javier (qui a une voix puissante et qui bouge bien) et JG Lancha le... guitariste qui commence sans guitare, le premier morceau ainsi que d'autres ont été complètement électroniques, et JG Lancha se servait d'une boîte où il déclenchait des séquences electro. Il reprend sa guitare sur d'autres morceaux. Très enjoué lui aussi, comme Javi.
Le groupe jouera plusieurs titres, entre autres Modern Girls, Crash (non, pas Mesh poussin), Thundering Beat), des titres des deux premiers albums, tels que A sea of Purity (superbe), Another Day in the Week (une des mes préférées), No Rejection, Dreaming (ma préférée, en plus avec une nouvelle intro)...

lors de la deuxième ou troisième chanson, je fais signe de la main à Javi, et entre un couplet et un refrain, celui-ci me salue en retour. Le groupe finira avec Overcome (du premier album, dedicacée à quelqu'un du public) et une reprise de.... U2, le titre "New Year's day", dans une version entièrement électronique, avec une batterie assez breakbeat.

Javi dit durant le show "Nous venons de Madrid, nous sommes contents de jouer à Barcelone, dans une ville plus belle que Madrid"
Avant les dernières chansons, Javi demande "vous aimez Ultraviolet?" le public répond "OUI!!!". Javi demande "+ que De/Vision?" et le public fait "nonn!!!" et moi je dis "Pareil!" pour dire que j'aime les deux.

Le groupe salue le public. Le rideau tombe le temps d'installer la scène pour DV: micro, synthé avec portable Mac, guitare et batterie.

Le rideau se relève vers 21:50 et le groupe débarque, le guitariste et le batteur additionnels, Thomas aux claviers, et Steffen (crâne rasé, chemise noire et jean) arrive au micro en dernier, le public l'accueille sur l'intro de Deep Blue).

Voici la setlist (il se peut que je me trompe dans l'ordre à partir de What you deserve, Javi va m'envoyer la setlist de son groupe ainsi que DV dès qu'il peut et j'éditerai le message, mais déjà ça vous donne une idée):

Deep Blue
What it feels like
Obsolete
Try to forget
Addict
I regret
Digital dream
The far side of the moon
What you deserve
Life is suffering
New drug
Nine Lives
Love will find a way
Your hands on my skin
Death of me
Living fast dying young
Drifting Sideways
The End


rappel:
Flavour of the week
Strange affection

rappel 2
Still unknown

Soit 21 titres explosifs. Beaucoup de morceaux du dernier album, Steffen qui s'éclate en live (il danse bien, et il est beaucoup moins statique que sur la vidéo live 95)
La guitare: donne bien sur certains morceaux comme Addict, I regret et Still unknown par exemple, mais franchement inutile sur d'autres (try to forget a été massacrée, j'ai à peine reconnu la mélodie synthé principale à cause la guitare trop saturée... snif pourtant c'est le premier morceau original de DV que j'ai entendu et qui m'a fait vraiment découvrir le groupe il y a plus de 2 ans, en fin 2005. Néanmoins ce fut cool de chanter tous ensemble "try to forget!").
Steffen a une voix puissante en live! c'est l'un des artistes synthpop a avoir (selon moi) une voix encore plus puissante en live qu'en studio.
Love will find a way: un plantage dans les paroles du second couplet et le chanteur qui nous dit "I'm terribly sorry" c'est pas grave le reste rattrape le tout.
Your hands on my skin: elle était super! Steffen chante "Pleeeease tell meeee...." et le public qui répond "why I beloooong to youuuuuu... when I cryyyy.... when I cry for your hands... on my skin..."
"What you deserve": excellente en live. La guitare donnait un ajout sympa. "New Drug" était hallucinante!
"Living fast dying young" une bombe en live, tout comme "Life is suffering" et "Flavour of the week": cette dernière contenait le solo de synthé de la version extended il me semble (j'ai dit il me semble, car la guitare couvrait trop le son de synthé... snif)
Le public connaissait les refrains visiblement.
The far side of the moon était énoooorme. Refrain intense. Grosse émotion, une intro qui m'a donné des frissons, une envolée synthétique puissante à la fin... et Still unknown était superbe aussi. D'ailleurs sur ce titre Javier de UV est dans le public, je le salue, et il me prend dans ses bras, content de voir son pote de France je lui dis que c'est une sacrée surprise la cover de U2, et il me dit que pour lui ça voulait dire beaucoup de la jouer là. Le concert se termine, Steffen s'en va sans dire mot, seuls les trois autres saluent le public.
Après, je n'ai pas pu les rencontrer hélas (ça sera certainement pour une prochaine fois, c'est pas la dernière fois que je vais les voir à mon avis ), les videurs ont fait bouger tout le monde hors de la salle (mais des filles ont pu se faufiler dans les loges des artistes juste avant, j'aurais du faire plus attention). Mais j'étais ravi de revoir mon pote Javi.

00:00
Je sors, je pars dans les rues de Barcelone, il est minuit... je ne prends pas le métro tout de suite, j'ai envie de prendre l'air, je descend, je regarde les rues quasi-vides... et j'imagine une nouvelle chanson pour mes compos, une chanson très aérienne et planante, mais avec du beat, un kick léger... puis je prend le métro et je rentre chez ma famille. Trajet avec plein d'émotions...

Prochain concert: And One à Madrid le 17 mai, en espérant pouvoir rencontrer Steve à nouveau comme l'été dernier, et en revenant encore avec de l'inspiration comme cette soirée Ultraviolet / DeVision (surtout cette inspiration).

;)




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Messagepar bluedress22 » 03 Mar 2008, 15:28

29 février 2008 - Stereophonics - Grand Rex Paris


Je connaissais le nom du groupe mais pas leur style ni leur discographie. J'ai écouté leur dernier album "Pull The Pin" sorti en octobre 2007. J'ai eu un vrai coup de foudre, j'ai ensuite écouté les précédents et je me suis demandée comment j'ai pu passer à côté de ce groupe ! (pas difficile .. ils ne sont pas très présents dans la presse et à la radio).

Je me rends donc au Grand Rex vendredi dernier un peu en avance car très impatiente. Les fans arrivent au fur et à mesure et moi, au fur et à mesure, je me sens de plus en plus vieille. Je constate, non sans étonnement, que les fans sont beaucoup plus jeunes que moi et que je n'aperçois à l'horizon, aucun mammouth de mon âge ! Je finis par entrer dans la salle, toujours très étonnée de la moyenne d'âge (de ce que j'ai pu constater).

Première partie : Heroes. Un groupe Gallois je suppose à en juger par l'accent du chanteur (sans doute fan de Michael Stipe - chanteur de REM - car a tenté en vain de piquer l'attitude). Heureux de venir nous faire partager son oeuvre "Ok, this is what we do ...". De bonne guerre cela dit !

Et arrive Stereophonics !

Naaaaaaaannnnnnnn Kelly a fait couper ses cheveux (c'est le hurlement déchirant de ma voisine de derrière qui a sans doute tenté de mettre fin à ses jours ensuite). Kelly pour les intimes, c'est Kelly Jones, le compositeur, chanteur et guitariste.

Kelly est beau !

Mais il n'y a pas que ça : Kelly a une voix que l'on reconnait entre toutes, une voix rauque & chaude. Une voix puissante également. Puissante car elle est chargée d'émotions et ça rend ses interprétations soufflantes. De la setlist ont été éliminés les morceaux "pop sucrée" afin de donner le ton et revenir aux sources. Les sources : le rock.

Setlist - à mon sens - impeccable car, "jeune" fan que je suis j'ai entendu tous les morceaux que j'aime. La zone orchestre du Grand Rex était debout & déchaînée, la zone balcon un peu éteinte !

1 h 30 de concert, le groupe visiblement heureux de l'accueil, tip top ! Une oreille en moins, le sourire en sortant, j'ai passé une super soirée.

Moralité : Kelly Kelly :) la prochaine fois ça sera deux soirs au moins car ça vaut le détour !

Prochain concert : Editors - 7 avril - Bataclan




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Messagepar Bliss69 » 03 Mar 2008, 16:19

bluedress22 a écrit:29 février 2008 - Stereophonics - Grand Rex Paris

Merci pour cette review!!! Quelle chance tu as eu!! Ils ne passent pas par chez moi & sont passés par chez eux, Cardiff, peu de temps avant que j'y aille!!! Du coup je me suis fais plaisir, j'ai acheté leur dernier opus, chez un petit disquaire gallois en plein coeur de la ville!!! Pour 5,99Livres en plus! J'avais adooooré leur tube interplanétaire Maybe tomorrow (des tas de gens connaissent cette chanson sans vraiment savoir qui ils sont... ). It's mean nothings me fait le même effet! Ca devait être fabuleux en live, rhooo et puis Bright red star ça devait être magique!!!

Bref pour ceux qui connaissent pas courez découvrir le groupe! Site officiel ou faite un tour sur mon blog, mon périple gallois à pour BO leur dernier opus! :hehe:




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Messagepar bluedress22 » 03 Mar 2008, 16:43

Bliss69 a écrit:Bref pour ceux qui connaissent pas courez découvrir le groupe!

Je confirme :fletch:

Maybe Tomorrow .. Kelly seul sur la scène, nous fait une "démonstration" des possibilités de sa voix ... Pa pa pa !

Dakota .. quand les fans ont entendu les premiers accords ! La température est montée d'un cran ! My Friends, Pass The Buck ...
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Messagepar julianette » 03 Mar 2008, 19:16

Vierplay a écrit:Voici mon compte-rendu du concert de De/Vision, quand j'ai été les voir à Barcelone le 19 janvier.

Merci pour cette belle review ! j'adore "Your hands on my skin"... :bigggrin:

J'ai vraiment hate de les revoir, Stephen et la puissance de sa voix... Ils sont toujours aussi timides en public ?
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Messagepar Fanatic Of Depeche Mode » 03 Mar 2008, 23:51

julianette a écrit:
Vierplay a écrit:Voici mon compte-rendu du concert de De/Vision, quand j'ai été les voir à Barcelone le 19 janvier.

Merci pour cette belle review ! j'adore "Your hands on my skin"... :bigggrin:

J'ai vraiment hate de les revoir, Stephen et la puissance de sa voix... Ils sont toujours aussi timides en public ?



A Paris ou à Lyon? :sarcasme:



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Messagepar julianette » 04 Mar 2008, 12:28

à Paris bien sur !! :)
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Messagepar Bliss69 » 12 Mar 2008, 00:59

Nada Surf - Lyon - Showcase Fnac - 05/03/08

Jour de vent glacial - 1heure d'attente pour un bus qui finalement ne viendra pas & la rage qui monte qui monte!

Enfin je réussis à monter dans un autre bus, blindé d'une foule moite, malodorante & absolument charmante de civisme comme seule "Lyon la capitale de la gaulle" peut avoir!

J'arrive donc avec 1heure de retard & peu de chance de les voir car la capacité de la Fnac part dieu est bien plus petite que celle de bellecour & parce qu'en arrivant la bouche en coeur 1heure après le debut de la queue faut pas rêver...

Ben c'était sans compter les Nada surf!!! Ils ont donné 2 sessions accoustiques parce que trop plein de monde qui sont venu voir leur pomme d'amour! :fletch:

Première session de 6 titres puis la mienne...

La salle n'a pas de chaises, tout le monde assis par terre mais moi pas d'accord! Ben wi pour filmer ca va pas, pis je suis plus toute jeune! Alors je file dans le coin du fond de la salle & je m'assois sur un petit placard tranquillou, personne dit rien, je suis pas repérée, c'est cool!

Le showcase commence par "Salut, ça va? bien installé? Alors vous voulez quoi?" Et là, la magie opère...

6 titres accoustiques, choisis uniquement par le public! Incroyable! Plus 2 titres que sont leur tube "Always love" & "I'm popular" qu'ils devaient repet en accoustique pour une emission radio le lendemain matin. Bref 45min de bon son rythmé par de la joie de vivre, de la douceur,du rire, & une bonne guitare!! Que du bonheur Merci Nada Surf!

Pour voir les vidéos c'est sur mon dailymotion.

Leur Site. Leur MySpace.

Voili Voilou.




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Messagepar Fanatic Of Depeche Mode » 12 Mar 2008, 01:12

Joli résumé! :wow:

Merci pour les liens, Bliss69!


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Messagepar Bliss69 » 13 Mar 2008, 02:30

Pauline Croze - Showcase Fnac - Lyon - 06/03/08

Une file d'attente sympa, bien disciplinée avec plein de gens sympas! Quoi je me repete? Ben sympa à Lyon c'est rare alors quoi!

C'est l'heure, la salle est pleine & Pauline (ouai c'est ma copine je l'appelle par son prénom) est déjà là. Cachée derrière un gars avec qui elle papote en attendant qu'on s'installe... Le fameux gars lui dit "bon faut y aller là" & elle de répondre toute gênée "bon ben j'y vais" d'une voix toute timide & basse en s'avançant près du micro...

Alors c'est un petit brun de fille, toute douce, toute "folk" qui ajuste sa guitare & se lance.

Moment de simplicité, d'infinie douceur & de poésie. Vidéos sur mon Dailymotion.

Son Site. Son Myspace.




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Messagepar dave1er » 30 Mai 2008, 18:27

[Moriarty – 29/05/08 - Ste Marie-aux-Mines]


Hier soir j’ai fait une halte à Ste-Marie-aux-mines, petite bourgade sans âme enclavée au fond d’une vallée verdoyante. Rodolphe Burger, natif du bled, y organise chaque année le festival « C’est dans la vallée ». Cette manifestation culturelle essaye d’attirer le touriste et l’amateur d’art dans ce trou perdu des Vosges où il ne se passe pas grand chose le reste du temps, exceptée une célèbre Foire aux minéraux. Super.

Hier soir le festival avait programmé Moriarty. J’ai découvert ce groupe il y environ un mois. Je ne connaissais d’eux que les chansons « «Jimmy » et « Private Lilly », glanée ça et là sur internet. C’est cette dernière chanson, et surtout la voix extraordinaire qui se cache derrière, qui m’ont donné envie et convaincu de faire cent bornes pour aller découvrir, le mot est juste, ce groupe qui remplit les salles un peu partout en France.

Image

Le concert avait lieu dans une mignonne petite église romane, accrochée au flanc d’une colline, au milieu de nulle part. Lieu charmant, ambiance bucolique, cadre intimiste. L’église était pleine à craquer quand le concert a débuté à 21h00 par Marcel Kanche, première partie sur laquelle je ne m’étendrai pas par manque d’envie.

Ce n’est qu’à 22h30 que Rosemary et ses cinq musiciens sont entrés « en » scène. Rosemary est très grande, Rosemary a de la présence, Rosemary porte une robe bleue satinée et les bottines qui vont avec. Et ça lui va étonnement bien.

Le premier morceau est une réussite et le public est ravi. La chanteuse s’avance alors près du micro et prononce les mots « my name is Lilly », soit l’introduction de cette chanson qui me donne tant de frissons. A cet instant précis, l’orage qui menaçait depuis le début d’après-midi éclate d’un coup dans le ciel, faisant sauter tous les compteurs électriques. L’église se retrouve plongée dans une semi-obscurité, seulement éclairée par des cierges et par les éclairs qui illuminent sporadiquement les vitraux. On frôle l’ambiance gothique. Sans se poser de questions, tous se lancent à corps perdu dans une version acoustique minimaliste. Un des musiciens use ses doigts sur les cordes de sa guitare pour essayer d’être entendu jusqu’au fond de la salle, malgré le raffut des trombes d’eaux qui s’abattent sur nos têtes et les coups de tonnerre répétés. Le groupe se serre les coudes et tous ensemble mettent leur énergie à essayer de faire vivre cette chanson coûte que coûte. « The show must go on» comme dirait l’autre. Cela donne une certaine intensité dramatique à ce début de concert et le public est sous le charme. Les trois chansons suivantes seront interprétées dans ce chaos électrique et sonore, l’électricité revenant puis s’interrompant toutes les trente secondes. La supposée « colère » des Dieux et les calamités météorologiques qui en découlent feront d’ailleurs l’objet de gimmicks tout au long de la soirée.

Au gré des chansons, les Moriarty nous invite alors à découvrir leur univers musical, nous entraînant dans un road-movie planétaire, la bande-son d'une virée incluant quelques étapes privilégiées entre la côte Est américaine et le désert californien. Un voyage plutôt folk que rock, plutôt "mélange de genres" avec pas mal de routes qui se croisent. On croit reconnaître des rythmiques celtiques alors qu’on se trouve en fait sur la Route 66. Une contrebasse dynamique nous rappelle aux bons souvenirs des VayaConDios, une guimbarde ensorcelante tout droit tombée de la besace de Sergio Leone se lamente sur plusieurs morceaux, et une chanson plus loin, on se retrouve à taper du pied au rythme de guitares roots qui suintent un blues grassouillet de la vallée du Mississipi.

Dans ce grand mezze musical viendront s’intercaler une reprise de Tom Waits par ci, une comédie musicale allemande par là, et, surprise, « un tube des années 80 ».

Alors honte à moi, mais je n’avais pas vu sur notre forum le topic concernant Moriarty et sa cover d’Enjoy the silence. Et cette omission n’était peut-être pas une mauvaise idée, puisque la surprise fut pour moi excellente, avec même un peu d’excitation. Belle interprétation, et une mise en scène complètement farfelue pour une version extrêmement dépouillée, à l’opposée par exemple de ce que peut faire un capitaine de bateau de croisière dans une émission de télé-crochet sur M6.

Dans l’église, j’entends le public (des fans ?) fredonner les paroles de la chanson et ça me met en joie. Insérer cette chanson dans ce grand melting-pot musical lui donne une certaine universalité.

D’ailleurs, au final, ce concert de Moriarty me fait penser aux albums Conterfeit de Martin Gore. Pleins de genres musicaux réunis sous une identité sonore unique.

Je ne regrette donc pas d’avoir osé m’aventurer dans l’inconnu, à la rencontre d'un groupe à-priori éloigné de mes affinités musicales. Et pour ne rien gacher, ces jeunes gens se révèlent vraiment sympathiques sur scène. Finalement, le plaisir de les écouter fût inversement proportionnel à la rudesse des bancs en bois de l’église. L’orage continuait de crever le ciel quand nous sommes sortis du concert. Une fraîcheur bienvenue alors que nous venions de passer deux heures dans une moiteur digne d’un désert mexicain.

Image

Pour ceux qui voudraient découvrir Moriarty en live, ils passeront à peu près partout en France dans les mois qui viennent.

June
MAGNY LE HONGRE (77), File 7
STRASBOURG (67), La Laiterie
METZ (57), Les Trinitaires
VITRY LE FRANÇOIS (51), L’Orange Bleue
MAURY (66), Festival Voix de Femmes
PARIS (75) Fête de la Musique Le Fair, Place Denfert Rochereau
EVREUX (27), Festival Le Rock Dans Tous Ses Etats
BRIOUX SUR BOUTONNE (79), Festival Au Village

July
PARIS (75), Solidays
VENCE (06), Festival Nuits du Sud
MONTREUX, Montreux Jazz Festival
LA ROCHELLE (17), Les Francofolies
PAYZAC (07), Quartiers de Lune du festival La Pleine Lune
ANGOULÊME (16), Garden Nef Party Festival
SPA (BE), Francofolies de Spa
BENICASSIM (ESP), Festival Internacional de Benicàssim
LE TOUQUET (), Festival de la Côte d’Opale
MALESTROIT (56), Au Pont du Rock
BLOIS (41), Festival Bouges Le Château
LYON (69), Les Nuits de Fourvières

August
FLOREFFE (BE), Festival Esperanzah
HABERE POCHE (74), Festivla Rock’n’ Poche
SABLES D’OLONNE (85), La Déferlante
ILE DE LA RÉUNION, Festival Sakifo
CORSEPT (44), Festival Couvre-Feu
BREST (29), Les Jeudis du Port

etc ....
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Messagepar Charlou » 09 Juin 2008, 22:35

Dernier concert :
Artiste : Radio Bemba
Date : 29 mai 2008
Salle : Zénith
Ville : Toulouse
Signe particulier : Premier concert de la tournée française

Pour ne les avoir vus qu'en DVD et en 1990 (ou 1991) quand le leader officiait au sein de la Mano Negra, je peu dire que j'en ai eu très largement pour mes 29€. 18 ans plus tard, Manu Chao a toujours autant de spontanéité, d'énergie, de fougue, de partage. Et maintenant s'ajoute à cela une humanité, un charisme comme jamais je n'en ai rarement vu.

Ce concert fut une communion, une offrande (à coeur ouvert), un partage total avec SON public.

Ce concert restera, avec le concert de The Cure à Bercy, l'un de mes plus grands moments d'extases.

Et je remets ça pour le 2 juillet au Pont du Gard.
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Messagepar dave1er » 11 Juin 2008, 16:15

[Radiohead – 9 juin 2008 – POPB]

Radiohead est de retour à Bercy. Cinq années que j’attendais ça. Cinq ans de disette, à ressasser mes souvenirs de ce précédent concert parisien où le groupe avait célébré avec faste la sortie d’«Hail to the thief ». Entre temps est sorti le délicat « In rainbows » et le moment est venu de découvrir ce qu'il va donner sur scène, avec 200 décibels de guitares sous la semelle et les vivas de fans qui n’ont envie que d’une seule chose : retourner la salle dans tous les sens. En effet, tout est en place pour qu’on assiste à un Bercy des grands soirs. Arène surchauffée et bondée jusque dans les travées, « Ola » de circonstance, une première partie (Bat for lashes) qui tient vraiment la route, et un public chaud comme une bouillote.

La mise en place de la scène sera un peu longuette, mais cela passe plus vite quand on est en bonne compagnie (hello Isaleelee). Nous ne connaitrons pas les raisons de ce retard, à moins que le groupe n’ai eut peur que le ciel ne leur tombe sur la tête. En effet, notre bande d’irréductibles anglais joue sous des cieux potentiellement dangereux, constitués d’une nuée de tubes en suspension sur lesquels viendront s’aggriper des faisceaux de lumières bleues, rouges ou vertes. Procédé sobre mais plutôt intéressant visuellement. Des images captées live sont retransmises sur une bande visuelle en arrière plan. Cela prendra d’ailleurs toute son importance sur la chanson You and whose army, lorsque Tom chantera avec l’oeil collé sur une micro-caméra, dans une mise en scène surprenante mais un peu dérangeante. Macrovision.

Le gang d’Oxford nous propose ce soir une set-list plutôt courageuse puisqu’ils ont joué l’intégralité des chansons de leur dernier album. Pari osé pour un groupe déjà âgé de quinze ans et quelques albums, alors qu’ils pourraient se contenter de jouer Creep et Karma Police en boucle pour assurer la réussite de la soirée.
Je pensais déjà beaucoup de bien de leur dernier opus, mais il faut avouer que certaines chansons prennent encore plus d’ampleur sur scène. A commencer par 15 step, digne héritière de chansons dans la lignée d'idiotheque, soit le genre de morceau à faire sautiller les fans sur place jusqu’à ce que les piles soient usées. Bodysnatcher est taillée pour le live, avec riff accrocheur et jeux de lumières de circonstance. Reckroner et surtout Jigsaw falling into place me donnent de vrais frissons, tout comme House of cards qui semble encore plus évidente en live.

Quelques chansons viennent modifier le cours du jeu, comme ce Faust arp où Tom & <s>Jerry</s> Jonny nous offre un simple duo de guitares tout en finesse. Sur Bangers’n Mash, un morceau plutôt obscure issu du CD n°2 du dernier album, Tom Yorke s’amuse à taper comme un sourd sur une batterie, cherchant sans doute à rivaliser avec son collègue percussionniste. Un morceau sans concession pour les oreilles délicates, et que j’ai personnellement beaucoup aimé pour son intensité.

Le groupe a l’air ravi d’être là, l’ambiance est torride, Tom Yorke a le sourire aux lèvres et ne tient pas en place, remuant dans tous les sens tel un pantin désarticulé. On est bien loin du chanteur autiste qui sévissait sur scène dans les années 90.

Parmis les 25 chansons interprétées hier soir, on retrouve quelques unes des plus emblématiques du groupe. Lucky, My Iron Lung, Where I End And You Begin, Exit Music, Paranoid Android que j’attendais de pied ferme, Street Spirit (Fade out), Like Spinning plates, etc … autant de chansons suffocantes de beauté, souvent de longues plaintes qui déchirent l’horizon, abandonnant les fans entre ciel et terre, pendus aux lèvres gémissantes du chanteur. Des chefs d’oeuvres mélodiques qui méritent une écoute quasi-religieuse, dans un silence total et poignant. Facile à dire, mais compliqué avec 18000 personnes entassées dans Bercy. On trouvera toujours parmi la foule quelques intrus qui ne peuvent s’empêcher de discuter lors de ces moments calmes et intenses, alors que n’importe quel fan digne de ce nom devrait serrer les dents pour ne pas craquer d’émotion. Je ne féliciterai pas non plus l’ingénieur du son qui a réussi à saturer le son à plusieurs reprises, notamment sur « Paranoid androïd ». Et là je dis : dommage.

Au fil des tournées, d’autres chansons continuent de s’imposer petit à petit comme des incontournables, à commencer par Morning bell ou Everything In Its Right Place. Et je ne parle même pas de ce There There balancé en pleine face dès la deuxième position du set, morceau qui monte progressivement en intensité jusqu’à l'explosion finale qui renverse la fosse dans une euphorie enivrante, sous un déluge de lumières et de décibels. J’ai des fourmis jusque dans les orteils et je regrette un instant d’être coincé dans les gradins, entre deux rangées de chaises en plastique rouge.

Huit chansons en rappel, quinte flush + tierce royale. Radiohead fait sauter la banque avec ce final en apothéose, conclu par un Idioteque endiablé.

Sur le chemin du retour, dans un wagon de métro bondé de fans en sueur, il y a cette demoiselle derrière moi, des étoiles plein les yeux, qui répètait sans cesse « Tom était content, ça se voyait qu’il était content, vous ne trouvez pas ? ah je suis heureuse, Tom était content, ça se voyait ... ».

Elle n’a pas tort. Et hier soir, tout le monde avait de bonnes raisons d’être content.


Dave1er, 10/06/08


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Set-list

1. All I Need
2. There There
3. Lucky
4. Bangers’n Mash
5. 15 Step
6. Nude
7. Pyramid Song
8. Arpeggi
9. The Gloaming
10. My Iron Lung
11. Faust Arp
12. Videotape
13. Morning Bell
14. Where I End And You Begin
15. Reckoner
16. Everything In Its Right Place
17. Bodysnatchers

Rappel 1
18. Exit Music (For A Film)
19. Jigsaw Falling Into Place
20. House Of Cards
21. Paranoid Android
22. Street Spirit

Rappel 2
23. Like Spinning plates
24. You and whose Army ?
25. Idioteque
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Messagepar Purple Girl » 12 Juin 2008, 12:58

@Dave1er:Merci pour cet excellent reportage, toujours très bien écrit et agréable à lire...

Question curieuse à toi ou à d'autres grands fans de Radiohead: Pablo Honey est-il un album maudit pour le groupe? Pourquoi des titres tels que Creep ou Pop is dead ne font pas partie des setlists?




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Messagepar dave1er » 12 Juin 2008, 17:31

J’imagine que le groupe ne trouve plus rien d’excitant à jouer les chansons de « Pablo honey », vieilles de 15 ans. Et depuis ils ont quand même sortis huit albums et une myriade de chansons inédites.
Concernant « Creep », leur tube, ils l’ont jouée et rejouée en live jusqu’à l’usure. Après la tournée 1998, Tom Yorke a même déclaré qu’il ne la supportait plus et que Radiohead ne la jouerait plus jamais. On appellera ça le syndrôme « people are people ». Et finalement, après un break de cinq ans, ils ont recommencé à la jouer de temps en temps. D'ailleurs elle était sur la set-list de Bercy en 2003. Mais je crois que les fans eux-mêmes n’en veulent plus, ils l’ont trop systématiquement entendue à chaque concert de chaque tournées. C’est un peu comme si DM jouait systématiquement Enjoy the silence à chaque tournées. Oups ...
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Messagepar OD » 13 Juin 2008, 01:04

C'est un phènomène de rejet assez naturel.
Sauf exception, un premier album n'est jamais un album parfait, qui plus est du point de vue de l'artiste.
Il réalise souvent rétrospectivement qu'il a réalisé bien mieux par la suite, que l'album souffre de certaines carences, que l'expérience n'était pas encore là.
Les premiers albums sont donc souvent partiellement reniés, ou progressivement abandonnés par les artistes.
DM par exemple, ne joue quasiment plus rien de très vieux.
Just Can't Get Enough en 1998, Somebody en 2001, Leave In Silence et Photographic en 2006.
Est-ce que Speak & Spell et A Broken Frame sont pour autant des albums maudits ?
Je ne pense pas.
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Messagepar Purple Girl » 13 Juin 2008, 12:51

Merci pour vos réponses très détaillées...
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