La Dolce VitaDeuxième fois que je pose les pieds en terre italienne pour un concert de DM. La première s’était extrêmement bien passée. C’était à Milan, c’était en 2006 et c’était merveilleux. J’en garde un très bon souvenir et un DVD que tout le monde a vu.
Bon, Rome en été, c’est un peu comme Varsovie en hiver : faut éviter d’y aller si on ne supporte que les climats tempérés, voir bretons.
Bref les circonstances sont ce qu’elles sont : me voilà une semaine en vacances à Rome, à griller comme une merguez sous le soleil italien. Mais la ville est d’une telle beauté que ça vaut bien le déplacement et les litres d’eau ingurgités. Farniente, soleil, touristes en shorts, alimentation al dente i pomodoro et vieilles pierres sont donc au programme.
Et là je me dis « quitte à être déjà sur place, ce serait balot de ne pas aller voir nos amis à leur hôtel».
Romulus et Remus. Et FletchVendredi matin, 11h00 (j’avais décidé de me lever tôt pour une fois). Je me dirige d’un pas alerte vers un certain hôtel du centre-ville, sur les précieuses indications de Monsieur Stripped68 (une révérence s’impose).
Alors qu’un orage éclate (
Alleluhuiiia), je me retrouve tout seul comme un gland avec mon appareil photo devant l’hôtel. Pas un chat qui traine, pas un Van de marque allemande aux vitres teintées, aucune activité suspecte à signaler. Passage discret devant les fenêtres du bar et espionnage sur la pointe des pieds pour voir à travers les vitres si quelqu’un du staff traine au bar. Rien. Vraiment aucun indice ne laisse penser que nos amis séjournent ici.
Bon, quitte à perdre une partie de la journée, je décide d’aller faire le tour des palaces qui pullulent dans le quartier de la Villa Borghèse. Des Vans noirs devant chaque hôtel laissent planer le doute, mais pas le bout d’un fan en tee-shirt noir. 16h00. Par acquis de conscience, je retourne devant l’Hôtel de Russie et là je vois un attroupement de fans de plusieurs nationalités. Une italienne me dit que l’avion du groupe vient d’atterrir à Rome. Petit moment de fébrilité, derniers réglages de l’appareil photo et mise en place. Les portiers sont plutôt cools (italiens donc) et ne repoussent pas vraiment les fans qui s’approchent de plus en plus de la porte.
Moins d’une demi-heure plus tard, cinq Vans arrivent à la queue-leu leu dans la rue. Dave sort en premier, avec madame. Il est souriant et fait un petit coucou à la foule qui s’est maintenant amassée devant l'hôtel à une vitesse extraordinaire. Je suis à moins d’un mètre de lui (cf photo en dessous)
Deuxième larron : Martin et sa blonde du moment. Puis les Vans déposeront dans l’ordre Fletch, Gordeno et Eigner.
Je ne reste pas plus longtemps, j’ai vu ce que je voulais voir et pris en photo ce que je voulais prendre.
Habemus concertum fantasticum Aller au stade fut une véritable excursion. Situé au Nord de Rome, l'enceinte de 80 000 places est mal desservie, ce qui semble étrange pour une arène qui accueille des évenements majeurs. Le trajet nous prendra 1h30 pour enchainer Tramway, Metro et encore tramway depuis le quartier de Trastevere.
Peu de monde quand on arrive vers 18h00, pas de fouille à l’entrée, mais par contre il faut bien trois personnes pour vérifier que tu mets correctement ton billet dans le scanner. La fosse est déjà bien pleine et un groupe italien dont je ne connaitrais jamais le nom fait patienter le public (les autochtones avaient l’air d'apprécier). Nous sommes placés en gradins latéraux avec « vue partielle » dixit le billet. Je n’ai pas réussi à trouver mieux en m’y prenant au mois de mai (et il me fallait huit tickets ...). Première partie officielle : Matthew Dear. Sympa, mais avec une impression de déjà entendu.
20h30. A ma grande surprise, la nuit est en train de tomber très rapidement et il fait déjà sombre quand résonne les premiers boom boom du DJ Set. Et là j’ai tout de suite compris que ça allait être chaud ce soir. Quelle ambiance alors que le concert n’a même pas encore commencé. Des gradins, on ressent déjà cette incroyable énergie qui remonte de la fosse. Et ça se confirmera tout au long du concert : le 20 juillet sera un soir de fête à Rome.
Et en effet, toutes les conditions sont réunies pour que cette étape du delta Machine Tour soit réussie. Un stade plein, un concert entièrement de nuit, une bonne bière, un public survolté, une température ambiante à 25°C, et une ambiance de vacances qui donne envie de se lâcher. On rajoute un groupe euphorique et on a la combinaison parfaite. Jackpot.
Les + du concert :
- Ambiance extraordinaire
- Le délire sur Soothe My Soul et JCGE = 80 000 personnes qui sautent de partout.
- Dave génial avec un sourire jusqu’aux oreilles.
- Martin qui fait taper le public dans les mains, je n’avais encore jamais vu ça
- J'ai fait 5 concerts / j'ai eut 5 set-lists différentes. Que demande le peuple ?
- Le stade tout entier qui chante Shake the disease et Somebody.
- Le solo complètement foireux de Fletch sur JCGE. Un délice.
Les - du concert :
- The child inside, que j’avais adorée à Nice, n’est pas forcément adaptée pour les stades.
- Secret to the end qui a plombé l'ambiance d'un coup
- Les gradins à moitié allumés pendant la deuxième partie du concert. Qui a bien pu avoir une idée aussi conne ?
Habemus transportum merdicumAh j’oubliais : Une fois la fête finie, nous aurons l’occasion de découvrir que le marché de faux merchandising est toujours aussi florissant en Italie. Et que les transports en commun sont une calamité dans ce pays (cf une précédente expérience malheureuse à Milan). Pas de tramway, pas de bus, pas de taxi à la sortie du stade. Elle est ou la caméra cachée ? C’est une blague, non ?
Et voilà des milliers de fans qui errent dans les rues à la recherche d’un moyen de transport pour rentrer chez eux. Bref, le concert s’est fini à 23h30 et on est rentré au bercail à 3h00. Et à pied pour la plus grande partie du trajet.
ErratumLes - du concert :
- The child inside, que j’avais adorée à Nice, n’est pas forcément adaptée pour les stades.
- Secret to the end qui a plombé l'ambiance d'un coup
- Les gradins à moitié allumés pendant la deuxième partie du concert. Qui a bien pu avoir une idée aussi conne ?
- ET LES PUTAINS DE TRANSPORTS PUBLICS à Rome qui ont gâché la fin d’une soirée parfaite.
Mon cinquième et dernier concert de ma mini-tournée estivale sera aussi le plus réussi. Et pourtant la barre était haute. Tout ça donne envie de revenir trainer dans la région à l’occasion du Winter tour. Et en voiture cette fois
Grazie Roma. Arrivederci.
). Je n'ose pas aligner un seul.mot ! Et fletch vient a cote de moi et me mets la main aputour du cou pour la photo de groupe. Un simple aurevoir et un enjoy the show des 3 comperes... Voila le meet and greet fini...
Dans un titre comme SMS ce n'est pas génant mais quand il sort un tonitruant "That's right" à la fin du 1er couplet de Halo (ce qu'il fait systématiquement depuis un certain temps), çà ne colle pas du tout avec la chanson et çà romp le charme je trouve.
